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Putting a finger on the pulse of tomorrow's cardiology practice
  • Agnès Pasquet 

Chère Consoeur, Cher Confrère Chère Lectrice, Cher Lecteur

C'est en tant que présidente de la Société Belge de Cardiologie que j'ai le plaisir de vous convier à parcourir et lire cette édition du Journal de Cardiologie consacrée au 35ème congrès de la Société Belge de Cardiologie.

Ce congrès nous l'avons voulu différent des précédents, différents non seulement par son organisation mais aussi par sa présentation, il est aussi résolument tourné vers le futur de la cardiologie, celle que vous pratiquerez demain mais aussi vers les cardiologues de demain. C'est pourquoi nous avons laissé une large place à la recherche préclinique en cardiologie à laquelle était consacré le prix du jeune investigateur. Dans la même optique, chaque session présentée par un groupe de travail s'est clôturée par la présentation d'un travail de recherche réalisé dans notre pays.

Regarder vers l'avenir c'est aussi savoir l'apport ou l'influence des programmes 'e-health' sur notre pratique future ou la gestion future des soins de santé dans notre pays, la session d'ouverture s'est penchée sur ce sujet.

Si prédire le futur est toujours un exercice hasardeux, la cardiologie du futur sera sans doute très différente de celle que nous pratiquons aujourd'hui.Nous devons toutefois essayer de garder des lignes directrices nous devons continuer à promouvoir une médecine de qualité dans le respect des recommandations de bonne pratique et des soins accessibles aux patients qui pourront le plus en bénéficier.

La Société Belge de Cardiologie poursuit des objectifs scientifiques, mais doit rester un maillon important pour la promotion d'une cardiologie de qualité. Pour ce faire il est important d'avoir un dialogue entre cardiologues de toutes appartenances et de tous réseaux. Plus nous serons unis pour défendre les même objectifs, plus nous aurons peutêtre la chance d'être entendu par les autorités régissant les soins de santé en Belgique. Nous sommes bien conscients que les circonstances économiques sont peu favorables et que les dépenses de santé ne font que croitre spécialement dans le domaine de la cardiologie, mais les maladies cardiovasculaires restent une des causes principales de mortalité et de morbidité en Belgique. Les dernières dispositions gouvernementales actuelles nous orientent vers la création de réseaux de soins. Soit!Dans un monde idéal, ceci devait se faire en concertation avec les différents acteurs impliqué dans le terrain 'cardiologie', la Société Belge de Cardiologie, les associations professionnelles, le Collège de Cardiologie ...

C'est pourquoi je terminerai cet éditorial par un appel à nos dirigeants: il est indispensable d'avoir une consultation et une discussion la plus large possible avec les différents acteurs afin de mener ensemble une réflexion menant à des décisions à la fois efficaces et bénéfiques tant sur le plan de la santé publique que sur le plan économique.

Enfin face aux événements tragiques que vit notre pays, je voudrais avoir une pensée pour tous ceux qui ont été meurtris, mais aussi pour tous ceux qui se sont battus pour que la vie puisse se poursuivre …

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