à l'heure actuelle, les maladies cardiovasculaires restent une importante   cause de morbi-mortalité dans le monde occidental, et ce,   malgré les traitements préventifs.1 L'hypercholestérolémie est un des   principaux facteurs de risque.2-3 Le traitement hypocholestérolémiant   habituel est constitué de statines et/ou d'ézétimibe. Une diminution   du cholestérol LDL de 40 mg/dl pendant 5 ans est associée à une   réduction de 22 % du risque d'événements cardiovasculaires majeurs,   qu'on administre des statines ou non, et quel que soit le taux de cholestérol   LDL initial.2 Certains groupes de patients n'atteignent pas le   LDL cible, comme les patients en prévention secondaire, les patients   souffrant d'hypercholestérolémie familiale, les patients intolérants   aux statines et - enfin - les diabétiques. Lorsqu'ils sont traités par statines,   les diabétiques obtiennent la même réduction du risque relatif   que les non-diabétiques, mais leur risque cardiovasculaire initial est   plus élevé.4 Pour cette raison, il peut être indiqué de tendre à une   diminution supplémentaire du cholestérol LDL, et une combinaison   d'hypocholestérolémiants est parfois nécessaire.3
   L'ajout d'ézétimibe au traitement par statine   permet d'obtenir une réduction additionnelle   du cholestérol LDL de 20-25 %,   et on a démontré que ceci réduit davantage   le risque cardiovasculaire.5 De   ce fait, on recommande actuellement   d'ajouter de l'ézétimibe au traitement   lorsque le LDL cible n'est pas atteint,   en dépit d'un traitement par statine à   la dose maximale tolérée.6 Par après,   les inhibiteurs de la PCSK9 (proprotéine   convertase subtilisine/kexine de type   9) ont fait leur apparition sur le marché,   en l'occurrence l'alirocumab (Praluent®,   Sanofi) et l'évolocumab (Repatha®,   Amgen), des anticorps monoclonaux. Ces   deux produits permettent d'obtenir une   diminution supplémentaire du cholestérol LDL de 50-60 %.7,8 L'étude FOURIER a   démontré que l'ajout d'un inhibiteur de la   PCSK9 (évolocumab 140 mg toutes les 2   semaines ou 420 mg par mois) à une statine   induit une réduction supplémentaire   et significative du risque d'événements   cardiovasculaires, et ceci concorde avec le   bénéfice prédit au départ d'une analyse   de méta-régression.9
   Entre-temps, on a mené des études   additionnelles sur les effets et la sécurité   du traitement par inhibiteurs de la   PCSK9 chez les diabétiques. Dans cet   article, nous traiterons plus en détail des   résultats de la sous-analyse de l'étude   FOURIER chez les diabétiques,10 de l'étude   ODYSSEY DM-INSULIN et de l'étude ODYSSEY   DM-DYSLIPIDEMIA.11, 12
   FOURIER in Diabetes
   Dans l'étude FOURIER, 11 031 (soit 40 %)   des 27 564 participants souffraient de   diabète (97 % de diabète de type 2, 3 %   de diabète de type 1).10 Les diabétiques   étaient plus souvent des femmes, leur   IMC et leurs triglycérides étaient quelque   peu plus élevés, ils étaient plus souvent   hypertendus, avaient une eGFR moindre, et avaient davantage d'antécédents d'AVC   et de vasculopathies périphériques. Une   première observation frappante fut que   les patients souffrant de diabète (mais   pas de prédiabète) et ayant un antécédent   cardiovasculaire couraient un   risque substantiellement plus élevé de   morbi-mortalité cardiovasculaire. Deuxièmement,   le traitement par évolocumab   entraînait une diminution significative du   cholestérol LDL, tant chez les diabétiques   (-57 %) que chez les non-diabétiques   (-60 %), avec l'obtention d'un LDL à   32 mg/dl dans les deux sous-groupes.   Le critère d'évaluation primaire - une   combinaison de décès cardiovasculaire,   d'infarctus myocardique, d'AVC, d'hospitalisation   pour angor instable ou de   revascularisation coronaire - avait diminué   dans les deux groupes au bout d'un   suivi médian de 2,2 ans: le hazard ratio   atteignait 0,83 (IC à 95 % 0,75-0,93; p   = 0,0008) chez les diabétiques et 0,87   (0,79-0,96; p = 0,0052) chez les non-diabétiques.   étant donné le risque initial plus   élevé d'événements cardiovasculaires, les   diabétiques obtenaient une diminution   plus importante du risque absolu après   un traitement par évolocumab (donnant   un NNT (number needed to treat) de 37   chez les diabétiques et de 62 chez les   non-diabétiques, et ce, après 3 ans de   traitement par évolocumab, pour éviter   un événement primaire).
   La fréquence d'effets indésirables ne   différait pas significativement entre les   deux groupes. Les effets indésirables tels   qu'événements neurocognitifs ou musculaires   n'étaient pas plus fréquents avec   l'évolocumab. On n'a pas noté de risque   accru de développer un diabète durant   2,2 ans de suivi, ni chez les non-diabétiques   (HR 1,05, 0,94-1,17), ni chez les   patients souffrant d'un prédiabète (HR   1,00, 0,89-1,13). Les taux d'HbA1c et la   glycémie à jeun étaient comparables   dans tous les groupes de patients.
   ODYSSEY DM-INSULIN
   Dans l'étude ODYSSEY DM-INSULIN, la population était exclusivement constituée   de diabétiques de type 2 (n =   441) et de type 1 (n = 76), traités par   insuline.11 Les patients inclus avaient un   risque cardiovasculaire élevé et des taux   de LDL supérieurs à 70 mg/dl sous la   dose maximale de statine tolérée, ou ils   étaient intolérants aux statines, ou encore   ils recevaient un autre traitement hypocholestérolémiant.   L'IMC de la population   atteignait 32 kg/m2. En ce qui concerne le   diabète, la durée de la maladie atteignait   15 ans chez les diabétiques de type 2,   mais la durée médiane du diabète était   beaucoup plus longue chez les diabétiques   de type 1 (35 ans). Il en allait de   même de la durée de l'insulinothérapie:   35 ans chez les diabétiques de type 1,   versus 6 ans chez les diabétiques de type   2. Les patients ont été randomisés selon   un rapport 2:1 vers alirocumab ou un   placebo, qu'on administrait toutes les 2   semaines par voie sous-cutanée pendant   24 semaines. Dans le groupe alirocumab,   on a commencé avec une dose de 75 mg,   qui a éventuellement été augmentée (de   manière aveugle) à 150 mg à la semaine   12, si le taux de cholestérol LDL était > 70   mg/dl à la semaine 8.
   Au bout de 24 semaines de traitement   par alirocumab, on a observé une diminution   significative du cholestérol LDL de   48,2 % chez les diabétiques de type 2 et   de 51,8 % chez les diabétiques de type 1,   comparativement à +0,8 % et -3,9 %, respectivement,   dans les groupes placebo   (tous deux p < 0,0001) (figure 1). Il n'a été   nécessaire d'augmenter la dose d'alirocumab   de 75 mg à 150 mg que chez 22,6 %   des patients. La réduction obtenue du LDL   était très comparable et donc cohérente   avec les autres études du programme   ODYSSEY. 76,4 % des diabétiques de type   2 et 70,2 % des diabétiques de type 1 ont   obtenu un LDL < 70 mg/dl (versus respectivement   7,4 % et 5,1 % dans les groupes   placebo). La diminution du cholestérol   non-HDL (-38,7 %), de l'apolipoprotéine   B (-36,7 %), du cholestérol total (-27,6 %)   et de la lp(a) (-18,4 %) était également homogène (tous p < 0,0001), de même   qu'une élévation significative du cholestérol   HDL (+4,4 %, p < 0,01).
   
   L'étude ODYSSEY DM-INSULIN était également   importante pour évaluer la sécurité   de l'utilisation concomitante d'un agent   biologique (insuline) et d'un anticorps   monoclonal (alirocumab). étant donné   que l'utilisation d'une dose élevée de   statines est associée à un risque accru de   diabète, et que des éléments indiquent   que la PCSK9 est liée à l'homéostasie   glucidique, on a soigneusement analysé   les effets potentiels des inhibiteurs de   la PCSK9 sur le contrôle glycémique.13-16   Dans l'étude ODYSSEY DM-INSULIN, on   n'a pas observé de modifications du taux   d'HbA1c ni de la glycémie à jeun, que ce   soit chez les diabétiques de type 2 ou   de type 1, et la dose quotidienne totale   d'insuline et le nombre des autres médicaments   hypoglycémiants est également   resté identique pendant toute la durée   de l'étude. L'absence d'effet néfaste sur   le contrôle glycémique a également été   constatée avec l'autre inhibiteur de la   PCSK9, l'évolocumab.17 Il va de soi qu'il   faut rester critique et attendre les résultats   des études avec une plus longue   durée de traitement (> 2 ans) pour   évaluer les effets néfastes potentiels des   inhibiteurs de la PCSK9 sur le contrôle   glycémique.
   D'autres questions prioritaires étaient les   réactions allergiques au site d'injection,   les effets indésirables neurologiques et   neurocognitifs et la présence d'anticorps   contre l'inhibiteur de la PCSK9. Ici aussi,   les problèmes sont extrêmement limités   (et non différents par rapport au placebo)   et très cohérents avec les autres études.
   ODYSSEY DM-DYSLIPIDEMIA
   C'est surtout chez les diabétiques de type   2 souffrant d'une dyslipidémie mixte   que le cholestérol non-HDL est considéré   comme un meilleur prédicteur du risque   cardiovasculaire.18 Le cholestérol non-HDL   contient en effet tout le cholestérol athérogène circulant qui est présent dans   les particules de lipoprotéines contenant   de l'apoB, comme les VLDL, IDL, LDL   et la lp(a). Les récentes recommandations   de l'ESC préconisent même d'utiliser   le cholestérol non-HDL comme cible   thérapeutique alternative.6 Le problème   est que l'effet du traitement hypocholestérolémiant   sur ce paramètre a été   étudié moins en détail. La plupart des   recommandations suggèrent un cholestérol   non-HDL supérieur de 30 mg/dl à   la valeur du LDL. Dès lors, chez les diabétiques   courant un risque cardiovasculaire   élevé à très élevé, ayant un LDL cible < 70   ou < 100 mg/dl, respectivement, le cholestérol   non-HDL cible devrait être < 100   ou < 130 mg/dl.6 Le cholestérol non-HDL   peut facilement être calculé à partir d'une   prise de sang de routine: cholestérol non-   HDL = cholestérol total -cholestérol HDL.19
   Dans l'étude ODYSSEY DM-DYSLIPIDEMIA,   la population d'étude était constituée de   413 diabétiques de type 2 souffrant d'une   maladie cardiovasculaire documentée ou   ayant ≥ 1 facteur de risque cardiovasculaire   supplémentaire et une dyslipidémie   mixte, définie comme un non-HDL ≥ 100   mg/dl et des triglycérides ≥ 150 et < 500   mg/dl, traités au moyen d'une statine à la   dose maximale tolérée.12 La modification   du cholestérol non-HDL au bout de 24   semaines de traitement par alirocumab   versus le traitement habituel (randomisation   2:1) constituait le critère d'évaluation   primaire de l'étude. En cas de randomisation   vers le traitement habituel, on   ajoutait à la statine un autre produit   hypocholestérolémiant tel qu'ézétimibe,   fénofibrate, acides gras oméga 3 ou acide   nicotinique. Au bout de 24 semaines de   traitement par alirocumab, on a observé   une diminution significative du cholestérol   non-HDL de 33,3 % comparativement   à un traitement par fénofibrate   (p < 0,0001) (figure 2). Chez 65,2 %   des patients traités par alirocumab, on a   pu obtenir un cholestérol non-HDL < 100   mg/dl, versus 10,1 % des patients traités   par fénofibrate. Dans cette étude également,   l'alirocumab était bien toléré, et il   n'y avait pas d'effet néfaste sur l'HbA1c   ou la glycémie à jeun.
   
   Conclusion
   Dans la sous-analyse de FOURIER, les diabétiques   couraient un risque initial d'événements   cardiovasculaires plus élevé.10   Sous traitement par évolocumab, les   diabétiques obtiennent une réduction du   risque absolu plus importante par rapport   aux non-diabétiques, ce qui entraîne une   diminution du nombre d'événements cardiovasculaires.
   Nous retenons de l'étude ODYSSEY DM-INSULIN   que l'utilisation concomitante d'alirocumab   et d'insuline est efficace, tant   chez les diabétiques de type 1 que de   type 2 souffrant d'hypercholestérolémie   et courant un risque cardiovasculaire   élevé, et qu'elle entraîne une réduction   significative du LDL, en toute sécurité,   et sans influence néfaste sur le contrôle   glycémique.11
   Dans l'étude ODYSSEY DM-DYSLIPIDEMIA,   l'alirocumab se révèle supérieur sur le   plan de la réduction du cholestérol non-   HDL, comparativement au traitement   habituel ou au fénofibrate.12
   Les inhibiteurs de la PCSK9 ouvrent donc la   voie vers une nouvelle prise en charge de   la diminution du cholestérol, surtout dans   une population à haut risque et, à l'avenir,   potentiellement aussi chez les diabétiques.   Pour le moment, il reste important d'optimiser   tout d'abord le traitement existant   par statines et ézétimibe, conformément   aux nombreuses preuves scientifiques et   aux recommandations actuelles, avant de   débuter un inhibiteur de la PCSK9.
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